J’ai déjà évoqué ici mon idée d’humain-feuille qui métabolise son expérience en connaissance et contribue ainsi à l’évolution -la croissance ?- d’un « arbre de la connaissance ».
Cependant, il faudrait plutôt parler d’ « arbre de la culture », le terme « culture » désignant l’ensemble des croyances, coutumes, techniques et savoir-faire dans lequel un individu « baigne ».
L’aspect le plus typiquement humain de cet arbre est le patrimoine des croyances conceptualisées accumulées au fil des générations humaines. Cependant, cet arbre intègre aussi tout le patrimoine génétique du monde vivant qui correspond à une forme d’apprentissage biologique au fil de l’évolution.
L’émergence de la faculté de conceptualisation a engendré un arbre secondaire dont l’échelle de temps d’évolution est beaucoup plus courte que celle de l’évolution biologique.